Disque dur et partitionnement

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Sommaire

 

Qu'est-ce qu'un disque dur ?

Un disque dur constitue la partie de l'ordinateur qui sert au stockage permanent de données.

Le disque dur comporte les éléments suivants : plusieurs disques rigides appelés plateaux, un axe sur lequel ces disques sont montés et tournent ; des têtes de lecture/écriture, au moins une pour chaque côté de chacun des disques, ainsi que des composants électroniques intégrés qui permettent à l'ordinateur de déplacer les têtes de lecture/écriture, et par conséquent d'écrire et de lire à partir des disques.

Les plateaux sont généralement en métal et revêtus des deux côtés d'une mince couche d'oxyde de fer, ce matériau ayant de fortes propriétés magnétiques.

 

Comment les données sont-elles stockées et récupérées ?

Les plateaux du disque dur sont fixés sur l'axe central qui les fait tourner à la même vitesse. Un bras, au moins, sur lequel une tête de lecture/écriture est fixée, est monté au-dessus et au-dessous de chaque plateau. Chaque bras s'étend sur toute la surface du disque et peut se déplacer vers l'avant et l'arrière, du milieu vers le bord extérieur, de manière à ce que la tête de lecture/écriture puisse être positionnée n'importe où sur le plateau.


Figure 1

Les ordinateurs enregistrent des données sur un disque dur en tant que série de bits. Un bit est stocké en tant que charge magnétique (positive ou négative) sur le revêtement d'oxyde de fer du plateau de disque.

Lorsque l'ordinateur veut enregistrer des données, celles-ci sont envoyées au disque dur sous forme de série de bits. Au fur et à mesure que le disque dur reçoit les bits, il utilise les têtes de lecture/écriture pour effectuer un enregistrement magnétique, ou " écrire " les données sur l'un des disques.

Quand l'ordinateur réclame les données enregistrées, les plateaux tournent et les têtes de lecture/écriture se déplacent sur eux de l'avant vers l'arrière et vice versa. Ceci permet l'accès aléatoire aux données (plutôt que de demander un accès séquentiel, comme sur une bande magnétique). Les têtes de lecture/écriture lisent les données en déterminant le champ magnétique de chaque bit, positif ou négatif. Comme les disques durs ont la capacité d'accès aléatoire, ils peuvent accéder à n'importe quelles données en l'espace de quelques millionièmes de seconde.

 

Qu'entend-on par formatage de disque ?

Étant donné que le plus petit disque dur peut stocker des millions de bits, il doit y avoir un moyen de l'organiser pour faciliter la recherche d'une séquence particulière de bits. Cette forme d'organisation, qui est appelée formatage, prépare le disque dur de manière à ce que des fichiers puissent être écrits sur les plateaux et puissent au besoin être récupérés rapidement. Un disque dur doit donc être formaté physiquement et logiquement.

Un disque dur doit être formaté physiquement avant de l'être logiquement. Le formatage d'un disque dur (que l'on appelle aussi formatage par niveaux) est normalement effectué par le fabricant.

Le formatage physique divise un disque dur en éléments physiques de base, c'est-à-dire en pistes, secteurs et cylindres. Ces éléments définissent la manière dont les données sont physiquement enregistrées et lues à partir du disque.

Les pistes sont les sillons circulaires concentriques gravés sur chacun des côtés du disque, comme ceux d'un microsillon ou d'un disque compact. Les pistes sont identifiées par un numéro, le bord extérieur étant la piste zéro.

L'ensemble des pistes qui se situe à la même distance du centre sur tous les côtés des disques s'appelle " cylindre ". Les éléments matériel et logiciel d'un ordinateur fonctionnent fréquemment au moyen de cylindres.

Les pistes sont divisées en zones ou "secteurs " utilisés pour stocker une quantité fixe de données. Les secteurs sont normalement formatés de manière à contenir 512 octets de données (chaque octet est composé de 8 bits).

Une fois qu'un disque dur a été physiquement formaté, les propriétés magnétiques du revêtement d'oxyde de fer sur certaines parties d'un disque risquent de se détériorer progressivement. De ce fait, il devient difficile pour les têtes de lecture/écriture de tracer sur le disque un schéma de bits pouvant être lu ultérieurement. Lorsque cela se produit, les secteurs dans lesquels les données ne tiennent pas bien sont appelés " secteurs défectueux ", mais ceci devient de plus en plus rare grâce aux disques actuels qui sont maintenant de meilleure qualité. De plus, les ordinateurs de fabrication récente peuvent généralement identifier un secteur défectueux, le marquer (de manière à ne pas l'utiliser) et en choisir un autre.

La figure ci-dessous indique le format physique d'un disque dur standard.


Figure 2

Une fois qu'un disque dur a été physiquement formaté, il faut effectuer un formatage logique. Le formatage logique place un système de fichiers sur le disque. Un système de fichiers permet à un système d'exploitation, tel que DOS, OS/2, Windows 95 ou Windows NT d'utiliser l'espace disponible pour stocker et récupérer des fichiers. Le formatage logique peut être fait au moyen des utilitaires de formatage qui sont fournis avec les systèmes d'exploitation.

Avant qu'un disque soit logiquement formaté, il peut être divisé en partitions. Un système de fichiers (format logique) diffÈrent peut être appliqué à chaque partition.

Les partitions feront l'objet d'une description plus détaillée dans la rubrique " Compréhension des partitions " (page 9), et les systèmes de fichiers sont décrits en détail dans la section suivante.

Lorsqu'une partition de disque a été logiquement formatée, on s'y réfère en tant que volume. Au cours de l'opération de formatage, l'utilitaire vous demandera de nommer la partition, c'est-à-dire de choisir un " nom de volume " qui vous permettra d'identifier par la suite le volume (partition).

 

Systèmes de fichiers

Tous les systèmes de fichiers consistent en une structure nécessaire au stockage et à la gestion de données. Ces structures comportent généralement un enregistrement d'amorçage du système d'exploitation, des fichiers et des répertoires. Un système de fichiers effectue trois fonctions principales : 1) le suivi de l'espace alloué et libre, 2) la gestion des répertoires et noms de fichiers et 3) le suivi de l'emplacement dans lequel les différentes parties de chaque fichier sont physiquement stockées sur le disque.

Il existe actuellement un grand nombre de systèmes de fichiers. Différents systèmes de fichiers peuvent être utilisés (reconnus) par des systèmes d'exploitation distincts. Certains systèmes d'exploitation ne reconnaissent qu'un seul système de fichiers, alors que d'autres peuvent en reconnaître plusieurs. Les systèmes de fichiers les plus courants sont les suivants :

Le système de fichiers FAT est celui est qui utilisé par DOS, Windows 3.x et normalement par Windows 95. Il peut également être utilisé par Windows NT et OS/2.

Le système de fichiers FAT se caractérise par l'utilisation d'une table d'allocation de fichiers (File Allocation Table, FAT) et de clusters qui représentent la plus petite unité de stockage de données. Ils consistent en plusieurs secteurs de disque. Le système FAT est utilisé pour enregistrer les clusters qui sont utilisés, ceux qui ne le sont pas et à quel emplacement se trouvent les fichiers. La table d'allocation de fichiers est au cœur de ce système de fichiers et elle est dupliquée pour protéger ses données.

Le système de fichiers FAT utilise aussi un répertoire racine qui peut contenir un nombre maximal d'entrées de répertoire autorisées et qui doit se trouver en un endroit spécifique sur le volume. Avec les systèmes d'exploitation qui utilisent le système de fichiers FAT, le répertoire racine est représenté par une barre oblique inverse (\) et c'est le répertoire qui est affiché en premier lieu lors de l'amorçage du système d'exploitation.

Lorsque vous créez un fichier ou un sous-répertoire, les informations relatives à ce fichier ou sous-répertoire sont stockées dans le répertoire racine sous forme d'entrée de répertoire.
Ainsi, une entrée de répertoire FAT contient des informations telles que le nom et la taille du fichier, la date et l'heure à laquelle les dernières modifications ont été apportées au fichier, le numéro du cluster de départ (c'est-à-dire le cluster qui contient la première portion du fichier) et les attributs du fichier (caché, système, etc.).

Le système de fichiers FAT peut gérer un maximum de 65 525 clusters. Par conséquent, la taille du cluster utilisé dépend de la quantité de l'espace volume disponible, la taille maximale d'un volume FAT étant de 2 Gigaoctets. Quelle que soit la taille du volume, la taille du cluster doit être suffisamment grande pour que tout l'espace disponible puisse être inclus dans les 65 525 clusters. Plus l'espace disponible est grand, plus la taille des clusters doit être grande.

FAT32 est le système de fichiers utilisé par les versions mises à jour de Windows 95 (version 4.00.950B ou plus récente). Au moment de la parution de ce manuel, FAT 32 n'était disponible que pré-installé sur les ordinateurs de certains fabricants. (Microsoft a l'intention de lancer une mise à jour de Windows 95 avec laquelle FAT32 sera disponible sur une base générale). DOS, Windows 3.1, Windows NT et la version d'origine de Windows 95 ne reconnaissent pas les volumes FAT32 et ne peuvent donc pas être amorcés à partir des fichiers d'un volume FAT32. Il se peut que la situation évolue avec Windows NT.

FAT32 est une amélioration du système de fichiers FAT et il est basé sur des entrées de tables d'allocation de fichiers de 32 bits plutôt que des 16 bits actuellement utilisés par le système de fichiers FAT. Le système FAT32 est de ce fait capable de gérer des volumes de beaucoup plus grande taille (jusqu'à 2 teraoctets).

Le système de fichiers FAT32 utilise des clusters plus petits que le système FAT (par exemple des clusters de 4Ko pour des volumes ayant jusqu'à 8Go), contient des doubles des enregistrements d'amorçage et se caractérise par un répertoire racine qui peut être de n'importe quelle taille et situé n'importe où dans le volume.

Le système de fichiers nouvelle technologie NTFS, (New Technology File System) n'est accessible qu'à partir du système d'exploitation Windows NT. NTFS n'est pas recommandé avec des disques d'une capacité inférieure à 400 Mo car il utilise une grande quantité d'espace pour les structures du système.

La table de fichiers permanente, MFT (master file table) constitue la structure centrale du système de fichiers NTFS, qui conserve des copies multiples de la partie critique de la table de fichiers de manière à vous protéger d'une perte éventuelle des données..Informations de base

Le système NTFS utilise des clusters pour stocker des fichiers de données, mais il n'y a pas de dépendance entre la taille de ces clusters et celle du volume. Il est possible de spécifier un cluster d'une taille inférieure à 512 octets, quelle que soit la taille du volume. L'utilisation de clusters de plus petite taille réduit la quantité d'espace disque perdue ainsi que la quantité de fragmentation de fichiers, c'est-à-dire lorsque les fichiers sont répartis sur un grand nombre de clusters non contigus, ralentissant ainsi l'accès aux fichiers. Le système de fichiers NTFS offre donc une bonne performance pour les grandes unités. Le système de fichiers NTFS gère la réparation automatique de secteurs défectueux qui sont détectés et signalés de manière à ce qu'ils ne soient pas utilisés.

Le système de fichiers haute performance HPFS (High Performance File System) est le système de choix pour OS/2 et il est également géré par des versions plus anciennes de Windows NT. Contrairement au système de fichiers FAT, HPFS trie les répertoires sur la base des noms de fichiers et utilise une structure plus efficace pour organiser le répertoire. Ce qui se traduit le plus souvent par un accès aux fichiers plus rapide qu'avec les volumes FAT. Le système de fichiers HPFS rend, par ailleurs, l'utilisation de l'espace disque plus efficace que les systèmes de fichiers FAT.

HPFS attribue les données à des secteurs plutôt qu'à des clusters. Pour conserver la trace des secteurs utilisés et de ceux qui ne le sont pas, HPFS organise un volume en bande de 8 Mo, avec une allocation de bitmaps de 2 Ko entre les bandes. Les bandes améliorent la performance car les têtes de lecture/écriture n'ont pas à revenir à la piste zéro chaque fois que le système d'exploitation a besoin d'accéder à des informations relatives à l'espace volume.

 

Compréhension des partitions

Une partition est une division physique de votre disque dur. Une fois qu'un disque a été physiquement formaté, et lorsque le formatage logique a été effectué, il peut être divisé en partitions distinctes.

De nombreux disques sont formatés de manière à ne contenir qu'une seule grande partition, ce qui ne fournit pas la sécurité optimale des données, et ne vous permet pas d'organiser vos fichiers de manière à pouvoir les trouver facilement, ni d'utiliser votre espace disque le plus efficacement possible.

Si vous souhaitez installer plusieurs systèmes d'exploitation sur un disque ou utiliser l'espace disque le plus efficacement possible, ou encore sécuriser au maximum vos fichiers ou séparer physiquement des données afin de faciliter la recherche de fichiers et la sauvegarde de données, il faut que vous compreniez comment utiliser des partitions multiples de différents types.

Il existe deux types de partitions principaux : les partitions principales et étendues. Les partitions étendues peuvent être elles-mêmes divisées en partitions logiques.

Il peut y avoir jusqu'à quatre partitions principales sur un disque dur, l'une de celles-ci pouvant être une partition étendue. Vous pouvez donc ainsi avoir quatre partitions principales ou trois partitions principales et une partition étendue.

Une partition principale peut contenir n'importe quel système d'exploitation ainsi que des fichiers de données, tels que des applications et des fichiers utilisateur. Une partition principale est formatée logiquement pour utiliser un système de fichiers compatible avec le système d'exploitation sur lequel il est installé.

Si vous créez des partitions principales multiples, seule une partition peut être active à la fois. Lorsqu'une partition principale est active, les données des autres partitions principales ne sont pas accessibles, c'est-à-dire que l'on ne peut accéder aux données d'une partition principale (à toutes fins pratiques) que par le biais du système d'exploitation installé dans cette partition..Informations de base

S'il vous faut installer plus d'un seul système d'exploitation sur votre disque dur, vous devrez probablement créer des partitions principales multiples car la plupart des systèmes d'exploitation ne peuvent être amorcés qu'à partir d'une partition principale.

Les partitions étendues ont été inventées pour fournir un moyen de contourner la limite arbitraire de quatre partitions. Une partition étendue est essentiellement un " conteneur " dans lequel vous pouvez continuer à diviser physiquement votre espace disque en créant un nombre illimité de partitions logiques.

Une partition étendue ne contient pas directement de données. Vous devez créer des partitions logiques à l'intérieur d'une partition étendue. Ce sont les partitions logiques qui contiendront les données. Les partitions logiques doivent être logiquement formatées et chacune d'elle peut posséder un système de fichiers différent. Lorsque le formatage logique a été effectué, chaque partition logique constitue un volume disque distinct.

Les partitions logiques ne peuvent exister qu'à l'intérieur d'une partition étendue et sont destinées à ne contenir que des fichiers de données et des systèmes d'exploitation qui peuvent être amorcés à partir d'une partition logique (comme OS/2, par exemple). Les systèmes d'exploitation, tels qu'OS/2, qui peuvent être amorcés à partir d'une partition logique, sont normalement installés dans une partition logique, ce qui permet de conserver les partitions principales pour d'autres utilisations.

La figure ci-dessous illustre un disque dur qui contient quatre partitions, trois partitions principales et une partition étendue. La partition étendue a été divisée en deux partitions logiques. Chaque partition principale a été formatée pour utiliser différents systèmes de fichiers (FAT, NTFS et HPFS). Les partitions logiques ont toutes deux été formatées pour utiliser le système de fichiers FAT.

Bien que la figure ci-dessous indique toutes les partitions sur un seul côté du plateau, en utilisation réelle les partitions seraient probablement réparties des deux côtés de plusieurs plateaux.


Figure 3

 

Compréhension des lettres d'unité

Lorsque vous amorcez votre ordinateur, le système d'exploitation amorcé affecte des lettres d'unité (C:, D:, etc.) aux partitions principales et logiques de chaque disque dur. Pour faire référence aux fichiers contenus dans la partition, vous, ainsi que le système et les applications, utilisez les lettres d'unité affectées par le système d'exploitation.

Le système d'exploitation change l'affection des lettres d'unité lorsque vous ajoutez ou supprimez un second disque dur, ou lorsque vous ajoutez, supprimez ou copiez une partition sur n'importe quel disque. L'affectation des lettres d'unité peut également changer en fonction du système d'exploitation que vous amorcez, ou encore si vous reformatez une partition au moyen d'un autre système de fichiers. Si les lettres d'unité changent, la configuration de votre système peut, en certaines parties, ne plus être valide, comme par exemple, les commandes de démarrage d'une application qui sont basées sur une lettre d'unité.

Pour éviter des modifications de configuration et pour résoudre les problèmes liés à la configuration, il faut comprendre plusieurs éléments, à savoir, comment le système d'exploitation affecte des lettres d'unité, les divers types de problèmes qu'entraînent un changement de lettre d'unité, ce que vous pouvez faire lors du partitionnement pour éviter des changements de lettre d'unité, et en dernier lieu, comment résoudre les problèmes de configuration découlant de changements inévitables.

Il est important de comprendre l'ordre dans lequel un système d'exploitation affecte des lettres d'unité.

Des lettres d'unité sont d'abord affectées aux partitions principales dans l'ordre dans lequel elles apparaissent sur les disques durs. La lettre d'unité C: est affectée à la partition principale active sur le premier disque dur, la lettre D: est ensuite affectée à la première partition principale reconnue sur le disque dur suivant et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'une lettre ait été affectée à la première partition principale reconnue sur tous les disques durs.

Des lettres d'unité sont ensuite affectées à toutes les partitions logiques dont le système d'exploitation reconnaît le système de fichiers, en commençant par celles qui se trouvent sur le premier disque dur et en procédant dans l'ordre.

Une lettre d'unité est enfin affectée aux lecteurs de CD-ROM et à tout autre type de

Examinons quelques exemples qui illustrent comment les lettres d'unité sont affectées.

Considérons tout d'abord un ordinateur avec un disque dur sur lequel DOS est installé. La figure ci-dessous illustre le partitionnement du disque.


Figure 4

Le disque est partitionné en une partition principale et une partition étendue qui elle-même contient deux partitions logiques. La partition principale est formatée avec le système de fichiers FAT dans lequel DOS a été installé. La première partition logique est formatée avec le système de fichiers FAT que DOS reconnaît, mais la deuxième partition logique est formatée avec le système de fichier HPFS que DOS ne reconnaît pas.

Sur ce disque, DOS affecte la lettre d'unité C: à la partition principale et la lettre d'unité D: à la première partition logique, mais n'affecte pas de lettre d'unité à la deuxième partition logique car il ne reconnaît pas le système de fichiers de cette unité (HPFS).

Considérons maintenant un ordinateur identique à celui du premier exemple, à la différence près qu'un second disque dur a été installé. Cette configuration est illustrée dans la figure ci-dessous.


Figure 5

Le premier disque est partitionné exactement de la même manière que celui qui est illustré ci-dessus dans la figure A.5, avec le même système de fichiers dans les partitions, et DOS est installé dans l'unique partition principale.

Le second disque contient une partition principale et une partition étendue qui, elle, contient trois partitions logiques. Aucun système d'exploitation n'est installé dans la partition principale (FAT) du second disque dur. La première partition logique est une partition HPFS dans laquelle OS/2 est installé. Les deux partitions logiques restantes sont des partitions FAT.

La Figure ci-dessus illustre comment les lettres d'unité seront affectées si le système est amorcé avec DOS à partir de la première unité de disque dur.

Tout d'abord, DOS affectera la lettre d'unité C: à la partition principale du premier disque dur (FAT), puis la lettre d'unité D: à la première partition principale reconnue sur le second disque dur (FAT). Ensuite, DOS affectera des lettres d'unité à toutes les partitions logiques contenant un système de fichiers qu'il reconnaîtra. Il affectera la lettre d'unité E: à la première partition logique du premier disque (FAT), mais sautera la seconde partition logique du premier disque car il ne reconnaîtra pas le système de fichiers de cette unité (HPFS). Sur le second disque, il sautera la première partition logique (HPFS), affectera la lettre d'unité F: à la seconde partition logique (FAT) et affectera la lettre d'unité G: à la troisième partition logique (FAT).

Il est important de noter dans ce deuxième exemple que la lettre d'unité affectée à la première partition logique du premier disque dur est différente de celle qui lui était affectée dans le premier exemple, bien que l'ordinateur ait été amorcé avec le même système d'exploitation et que le partitionnement sur le premier disque soit inchangé. La lettre d'unité a changé parce qu'une seconde unité a été installée sur l'ordinateur et le système d'exploitation a affecté une lettre d'unité (D:) à la première partition principale reconnue sur cette seconde unité avant d'en affecter une à la première partition logique sur la première unité.

Examinons maintenant notre troisième et dernier exemple et regardons comment les lettres d'unité seraient affectées sur le même ordinateur avec exactement les mêmes disques durs et le même partitionnement, si l'ordinateur était amorcé avec OS/2 (à partir de la première partition logique sur le second disque) plutôt qu'avec DOS. Les lettres d'unité seraient affectées comme indiqué dans la figure ci-dessous.


Figure 6

Tout d'abord OS/2 affecterait la lettre d'unité C: à la partition principale sur le premier disque dur (OS/2 reconnaît le système de fichiers FAT), puis la lettre d'unité D: à la première partition principale reconnue sur le second disque dur (encore une fois FAT), et enfin OS/2 affecterait des lettres d'unité à toutes les partition logiques, car elles contiennent toutes un système de fichiers qu'il reconnaît (soit FAT, soit HPFS). Il affecterait la lettre d'unité E: à la première partition logique, F: à la seconde partition logique. Sur le second disque, il affecterait la lettre d'unité G: à la première partition logique, H: à la deuxième partition logique et I: à la dernière partition logique.

Il est important de noter dans ce troisième exemple que les lettres d'unité affectées à toutes les partitions logiques reconnues sont différentes de celles qui avaient été affectées dans le deuxième exemple, bien que le nombre de disques durs et le partitionnement soient exactement les mêmes. La seule différence est que l'ordinateur a été amorcé avec OS/2 qui reconnaît le système de fichiers dans toutes les partitions et affecte ainsi une lettre à chaque unité.

Un changement de lettre d'unité peut se produire pour des raisons autres que celles décrites dans ces exemples, y compris l'ajout ou la suppression d'une partition, ou le reformatage d'une partition avec un système de fichiers différent.

Un changement de lettre affectée à une unité peut invalider des parties de la configuration de votre système.

Supposons par exemple que vous ayez un ordinateur dont le partitionnement du disque dur s'apparente à l'exemple précédent, et dont l'affectation de lettres d'unité effectuée par DOS corresponde à l'illustration de la figure 4

Supposons aussi que vous installiez toutes vos applications dans la première partition logique (D:) et que vous utilisiez cette lettre d'unité pour définir une icône pour lancer chacune de ces applications à partir d'une interface graphique utilisateur (GUI). Chaque fois que vous cliqueriez deux fois sur une icône pour lancer une application, l'interface graphique utilisateur chercherait l'application dans l'unité D: et l'exécuterait à partir de ce lecteur.

Supposons maintenant que vous ajoutiez un second disque dur à votre système et que vous le partitionniez comme décrit dans le deuxième exemple et comme illustré dans la figure 5 de la section précédente. La lettre d'unité de la partition contenant vos applications changerait (de D: à E:) ce qui signifie que lorsque vous cliqueriez sur l'icône de l'interface graphique utilisateur pour lancer une application, l'interface graphique irait dans l'unité D: pour chercher et exécuter l'application, mais celle-ci serait introuvable puisqu'en fait elle se trouverait dans l'unité E:.

Le fait de changer la lettre d'unité de n'importe quelle partition affecte la configuration de tout système basé sur la lettre d'unité d'origine de la partition. Par exemple, les commandes basées sur une lettre d'unité que vous entrez dans vos fichiers AUTOEXEC.BAT, CONFIG.SYS, WIN.INI, SYSTEM.INI, ou autres systèmes de fichiers pourraient être invalidées.

Pour empêcher que des changements d'affectation de lettre se produisent en raison de l'ajout d'une partition principale, n'ajoutez si possible des partitions principales qu'aux disques durs qui contiennent déjà une partition principale. Cette disposition empêchera que des changements se produisent dans les affections de lettre à des partitions logiques.

Chaque fois que vous ajoutez une nouvelle partition logique à tout disque dur, ajoutez-la si possible en tant que dernière partition logique sur le disque. De cette manière, les affectations de lettre d'unité pour toutes les partitions existantes sur ce disque (y compris les partitions logiques) resteront inchangées (à condition de toujours amorcer avec un système d'exploitation qui reconnaît les mêmes partitions principales et logiques).

  Remarque :
Si vous disposez d'espace libre entre les partitions existantes (principales ou logiques), déplacez toutes les partitions existantes vers la gauche jusqu'à ce que tout l'espace libre soit déplacé vers la fin (c'est-à-dire la droite) du disque. Créez ensuite la nouvelle partition logique dans l'espace libre à la fin.

Pour empêcher un grand nombre de changements d'affectation de lettre d'unité causés par l'amorçage de différents systèmes d'exploitation, placez les partitions formatées contenant les systèmes de fichiers qui ne sont reconnus que par certains systèmes d'exploitation après les partitions contenant un système de fichier reconnu par tous les systèmes.

Supposons, par exemple, que vous utilisiez à la fois DOS et Windows NT et que, en conséquences, certaines de vos partitions soient formatées en tant que partitions FAT, alors que d'autres correspondent au système NTFS. Comme Windows NT reconnaît les partitions FAT et NTFS, si vous placez toutes les partitions NTFS après une partition FAT, les lettres affectées à vos partitions FAT resteront inchangées, que vous utilisiez DOS ou Windows NT.

  Remarque :
Il est recommandé de placer les partitions FAT32, NTFS et HPFS après toutes les partitions FAT.

 

Source : PowerQuest - http://www.powerquest.com

 

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